Suite au commentaire de l’ami Pierre-Yves : (pour les commentaires, voir petites bulles en haut à droite de chaque article)
C’est agréable de voir de temps en temps le travail des autres, et d’accueillir également régulièrement l’expertise de son Sensei lorsque l’on a la chance d’en avoir un. Ce blog est une ressource supplémentaire non négligeable pour nous permettre de nourrir notre travail personnel et entretenir un lien collectif fort. N’hésitez pas à donner un avis, faire des propositions ou envoyer des documents à Denis, il saura toujours quoi en faire …
Bises à tous, saisissez l’occasion pour organiser vos entraînements personnels et nourrir différemment vos passions !
DG : En espérant qu’une suite positive nous arrive de la part de tous les pratiquants et en particulier les gradés enseignants ou pas, il me semble évident que je devais montrer l’exemple. Donc voici un petit extrait de mon Keiko quotidien.
Kenjutsu . Iaï-jutsu . Iaïdo
Les différentes facettes de la pratique du sabre
L’art du sabre japonais est divisé en deux pratiques principales le Ken-Jutsu et le Iaï-Jutsu: |
· Le Ken-Jutsu est l’art de manier le sabre lorsqu’il est déjà retiré du fourreau. C’est à proprement parler l’art du sabre. Cette pratique était considérée comme la plus importante, aussi, le Bushi y concentrait-il l’essentiel de son attention et de son effort. Le Ken-Jutsu, selon la mode de l’époque ou les conceptions philosophiques et politiques inhérentes à certaines écoles, prit différents noms au cours de son histoire: Heiho, Kenpo, Toho, Gekken, Hyoho, Tojutsu, Tachiuchi, Hyodo, etc. Cependant, le plus couramment, on applique à l’art du sabre classique le nom de Ken-Jutsu.
· Le Iaï-Jutsu est l’art de dégainer et couper d’un seul geste. Grâce à la rapidité avec laquelle il permettait de porter une attaque, le Iaï-Jutsu réussit à occuper une place importante de l’escrime bien que secondaire par rapport au Ken-Jutsu. On s’accorde à penser aujourd’hui que le développement du Iaï ou Batto-Jutsu est à mettre au compte de Hayashizaki Jinsuke Shigenobu, mais le fait qu’il ait vécu entre la fin du 16e siècle et le début du 17e incite à émettre quelques doutes. Comment peut-on supposer en effet qu’un tel avantage technique naisse si tardivement ?
Il semble plus vraisemblable de penser que le Iaï existait avant que Jinsuke Shigenobu ne le développe, et ce depuis des temps indéterminés, en conjonction avec les différentes écoles de Ken-Jutsu. Mais Jinsuke Shigenobu rénova la façon de considérer le Iaï et c’est grâce à ses efforts que l’art du dégainage rapide se répandit à travers le Japon. Le Iaï-Jutsu prit aussi différents noms au cours de son histoire: Batto-Jutsu, Tachiuchi, Batto-Ho et, de nos jours, Iaïdo. (recherche de Patrick Rapinier)
L’utilisation des armes blanches jouent un rôle important dans l’histoire du Japon. La pratique du Tanto s’est beaucoup développée durant les périodes de guerres intenses. A l’époque féodal les Bushis portaient trois armes blanches : le Katana (sabre long), le Wakizashi (sabre court) et le Tanto (couteau).
Les guerriers portaient le Tanto à plat sur le ventre, tranchant vers le haut et poignée à droite. Il avait autant d’importance que le sabre. En effet à cette époque on déposait son sabre à l’entrée de la demeure de l’hôte, tandis que le Tanto et le Wakizashi (sabre court) était gardé sur soi. C’était le seul moyen de se défendre contre toute attaque ou piège. Les femmes portaient également le Tanto. Plus particulièrement les épouses, les filles de dignitaires ou de samouraïs. Elles l’utilisaient pour se défendre contre une éventuelle agression de leur foyer, des leurs enfants, de leur honneur, ou pour venger leur mari, leur père…
A cette époque le Tanto était souvent utilisé lors du Seppuku, le suicide rituel. Au Japon il faisait partie du code moral et permettait de laver un déshonneur. Bien sur, ce rituel avait des règles précises. On se coupait le ventre de gauche à droite, puis de bas en haut jusqu’au sternum. On pouvait se faire assister par un ami qui devait trancher la tête avec un sabre juste après, afin d’éviter un moment de faiblesse. Pour les femmes elle se suicidaient en se sectionnant la gorge au niveau de la carotide avec leur couteau (Kaiken) afin de ne pas être capturées, cela s’appelait Jigai(suicide par section des veines). De nos jours, il n’existe plus que quelques rares écoles au Japon enseignant le Tanto Jutsu (technique de combats dans le but de tuer ou de survivre).
Pour en savoir plus sur les armes des samouraï, RDV sur cette superbe page (autorisation de l’auteur)
Tanto/Kaiken : Couteau/poignard
Daisho : Duo de sabres (Katana + Wakizashi)
Et la suite
Une interprétation issue d’une autre école
ne fait pas partie du programme Taikikan
Une interprétation de PYC en plus dynamique
TantoNoKata
Jyo no kata
Interprétation de ce que l’on fait contre bonokata
Petit supplémént avec le kata de base en nunchaku
Et la version complête du Gyakuté
et pour finir Sai no kata dans sa version intégrale
La partie Ken de Sai no kata
Et pourquoi pas une autre perso
NAGINATA : « Hallebarde »